Avec son style à mi-chemin entre le folk et la pop, ses rythmes entraînants et ses textes dépouillés, le chanteur sait composer des mélodies simples qui touchent tous les publics. Inconditionnel des Beatles, de Cat STEVENS et de Jean-Jacques GOLDMAN, notre artiste aborde souvent des thèmes universels comme l’amour, la fraternité ou la tolérance. Au-delà de sa carrière musicale, Grégoire œuvre également en faveur de diverses causes humanitaires. Mais que nous proposent les nouvelles créations de cet auteur-compositeur-interprète ?

Vivre, titre phare de l’album, est un morceau qui est né de la volonté de profiter de la vie et de vivre pleinement chaque instant. La chanson véhicule en effet un message positif qui semble prendre le contre-pied de la morosité ambiante :

Oui, mes amis, nous allons vivre/Vivre toujours en se disant/Qu'à part l'amour, rien n'est urgent/Le reste est vain, inconsistant/Car un jour, nous allons mourir

Grégoire évoque également des sujets délicats. C’est ainsi que Seul dans la cour nous plonge dans la peau d’un enfant qui subit les effets délétères du harcèlement scolaire. Le chanteur tente d’analyser les facteurs qui permettent aux harceleurs de poursuivre leurs méfaits :

Il était pas de ceux qui balancent[1] /Trop enfermé dans son silence/Il était de ceux qui les cachent/Tous les coups, les traces et les tâches

 

 

La Couverture nous fait quitter le milieu scolaire pour celui de la famille. Il s’agit d’une déclaration d’amour qui nous rappelle que rien ne peut détruire l’amour d’un parent pour sa progéniture. Un enfant aura beau adopter les comportements les moins respectueux envers ses parents, ceux-ci doivent continuer à le réconforter quelles que soient les circonstances. Remonter la couverture de son enfant endormi pour éviter qu’il ne prenne froid est un acte symbolique :

 

Tu peux bien me renier, me bannir et me fuir/Tu peux bien m'insulter, m'ignorer et me dire/Que t'es plus mon enfant et que je sers à rien

 

Vivre, septième album de Grégoire, est une célébration de la vie qui nous invite à la résilience et à l’abnégation. Mais comment expliquer les huit années d’absence des studios d’enregistrement qui ont précédé sa sortie ? Pour Grégoire, être proche de sa famille et de son entourage est une priorité absolue. L’éducation de ses deux enfants, Léopoldine et Paul, lui a fait comprendre que les impératifs professionnels du métier d’artiste doivent passer au second plan et que seul le désir de profiter de l’instant présent doit dicter nos actions. À méditer !

  

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